Type de document : | Etude |
Titre : | Rapport Technologie et SoftPower : le cas de l’industrie de la mode et du luxe |
Auteurs : | MORAND Pascal, Auteur ; Laurence DANON, Auteur |
Langues : | Français |
Format : | 94 p. |
Mots-clés : |
Nom Commun AIDE AUX ENTREPRISES ; COMMERCE ELECTRONIQUE ; DISTRIBUTION ; FILIERE HABILLEMENT ; FILIERE TEXTILE ; FORMATION INITIALE ; INNOVATION ; INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ; INVESTISSEMENT ; JEUNE CREATEUR ; LEGISLATION ; LUXE ; MODE ; PRODUCTION ; TEXTILE TECHNIQUE |
Résumé : |
Le groupe de travail transversal « Technologies et Soft Power » a orienté ses travaux vers le cas de la mode et du luxe, ces secteurs étant très représentatifs du soft power français. La mode et le luxe sont traversés, comme tous les secteurs de l’industrie et de l’économie en général, par la révolution numérique et les technologies liées à l’industrie du futur. Les nouvelles fonctionnalités qu’elles font apparaître se croisent et interagissent avec les technologies traditionnelles. Le jeu continu et subtil entre la raison et l’émotion, inhérent à la mode et au luxe, emprunte de nouvelles voies, au même titre que celui qui lie l’innovation et la création. Le caractère multiple de cette mutation a conduit à concentrer l’analyse sur le vêtement et sa chaîne de valeur, centre de gravité du système de la mode. Sans pour autant s’y limiter, la démarche étant quoi qu’il en soit applicable à l’ensemble des produits de mode et de luxe. La première partie du rapport porte à la connaissance du lecteur les éléments nécessaires à la compréhension de l’industrie de la mode au sens large, ainsi que les enjeux liant la mode, la création, la technologie et l’innovation. La seconde partie traite plus particulièrement de ce qu’il est usuel d’appeler la Fashion Tech et qui concerne d’une part l’innovation textile et d’autre part les innovations technologiques provenant de la révolution numérique. La typologie retenue se réfère à l’internet des objets, la blockchain, l’intelligence artificielle, l’automatisation, la fabrication additive et les technologies immersives. Ainsi, le Big Data n’est pas pris en compte en tant que tel mais en tant que composante des technologies immatérielles mentionnées, notamment de l’intelligence artificielle. La troisième partie examine l’ensemble des implications et actions de transformation émanant des acteurs/parties prenantes du secteur (entreprises/marques, écoles, institutions professionnelles, pouvoirs publics, etc…) ainsi que les nouveaux enjeux juridiques induits par les nouvelles technologies.
A l’issue de ce diagnostic général, trois scénarios sont identifiés pour cerner ce que peut être le devenir : (1) une transformation limitée aux grands acteurs du secteur, ou bien (2) une transformation étendue à des institutions aptes à former de nouvelles compétences et à accélérer le processus, ou bien encore (3) une transformation s’étendant à l’ensemble du secteur. Des recommandations sont ensuite formulées afin que la mutation technologique, qui n’en est qu’à ses débuts, bénéficie au mieux au secteur de la mode et du luxe, permette l’éclosion et la diffusion des nouvelles compétences requises et enfin amplifie l’importance économique du secteur ainsi que le soft power qu’il exerce dans le monde, et à travers lui celui de la France. |