Type de document : | Ouvrage |
Titre : | Iconologie |
Auteurs : | W.J.T. MITCHELL, Auteur |
Editeur : | Paris : LES PRAIRIES ORDINAIRES, 2018 |
Langues | Français |
Format : | 306 p. |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-35480-179-3 |
Mots-clés : |
Nom Commun ART ; LITTERATURE ; PEINTURE ; SEMIOLOGIE |
Résumé : |
À la confluence de l'histoire de l'art, de l'esthétique, de la théorie littéraire et des cultural studies, une discipline proprement « inouïe » a vu le jour outre-Atlantique : les visual studies, dont W. J. T. Mitchell est l'un des principaux instigateurs. Avec Iconologie, il nous pousse à considérer que l'image participe de l'intégralité de la sphère sociale, empreint toute discipline, de la littérature aux sciences, et toute politique, de l'image-making des politiciens à leurs discours – de la « fabrication d'une certaine image » à « l'art de faire croire à la réalité de cette image », disait Hannah Arendt. Mitchell interroge à la fois la force du discours porté sur les images ou instrumentalisant les images et la performativité de ces discours sur le visible. Ses relectures de Burke, Lessing ou Marx montrent que l'image est le siège d'un pouvoir spécifique, attisant les conflits entre iconophiles et iconoclastes : l'image se mue en fétiche, objet d'orgueil et de vénération, ou devient signe d'un « autre » racial, social ou sexuel, objet d'aversion et de peur. À la recherche d'une théorie critique qui ne se satisferait pas des commodités de l'iconoclasme, Mitchell s'attelle à une déconstruction des idéologies de l'image, une déconstruction qui va jusqu'à reconsidérer l'idée même d’« idéologie ». D'autre part, si l'historicité du regard avait pu être prise en compte par l'histoire de l'art dès le XIXe siècle, et si l'on ne saurait aujourd'hui faire l'impasse sur la construction sociale du regard, l'idée d'une construction visuelle de l'idéologie, de la philosophie, du langage et du social en son entier restait à formuler. (Note de l'éditeur)
Mitchell questions both the strength of the discourse on images or instrumentalizing images and the performativity of these discourses on the visible. His rereading of Burke, Lessing or Marx shows that the image is the seat of a specific power, fuelling conflicts between iconophiles and iconoclasts: the image becomes a fetish, an object of pride and veneration, or becomes a sign of an "other" racial, social or sexual, an object of aversion and fear. In search of a critical theory that would not be satisfied with the commodities of iconoclasm, Mitchell set about deconstructing the ideologies of the image, a deconstruction that went so far as to reconsider the very idea of "ideology". On the other hand, if the historicity of the gaze had been taken into account by art history as early as the 19th century, and if we cannot today ignore the social construction of the gaze, the idea of a visual construction of ideology, philosophy, language and the social as a whole remained to be formulated. |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
2.4 - 8682 | Ouvrage | Bibliothèque IFM | 2.4 Art / Histoire de l'Art | Disponible |