Type de document : | Ouvrage |
Titre : | Vêture & Pouvoir |
Auteurs : | Christine ARIBAUD, Directeur de publication ; Sylvie MOUYSSET, Directeur de publication |
Editeur : | Toulouse : PRESSES UNIVERSITAIRES DU MIDI, 2020 |
Collection : | Méridiennes |
Langues | Français |
Format : | 178 p. / Format numérique |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-8107-0959-5 |
Mots-clés : |
Nom Commun 15EME SIECLE ; 16EME SIECLE ; 17EME SIECLE ; 18EME SIECLE ; COSTUME DE SCENE ; HISTOIRE ; MOYEN AGE ; RELIGION ; SEMIOLOGIE ; VETEMENT |
En ligne : | https://books.openedition.org/pumi/36928 |
Résumé : |
Le vêtement civil ou ecclésiastique, peut être considère comme un « fait social total ». Il exprime état, honneur, et distingue celui qui le porte du reste du commun. Les questions de préséances sont primordiales, qu’elles se manifestent par le choix des couleurs, la qualité des tissus, la place occupée dans les assemblées consulaires ou les cérémonies religieuses. Ainsi revêtu, l’individu n’est plus anonyme, il est le corps visible du pouvoir qu’il représente. Les atteintes portées à ces symboles révèlent également l’importance du statut politique du costume. Le soin porté aux vêtements liturgiques et civils, le souci du détail vestimentaire, le sort réservé aux tissus usagés, permettent de cerner, de la théorie à la pratique, l’importance de la vêture comme représentation, mais aussi comme instrument et enjeu de pouvoir. L’intérêt de la longue durée (XIIIe-XXe siècle) réside dans l’analyse des permanences et des évolutions, à partir de l’étude des textes normatifs et des pratiques observées sur le terrain, grâce à l’abondance des sources. Toutes ces questions ont été l’objet de la réflexion des chercheurs lors du colloque organisé à Albi, les 19 et 20 octobre 2001. Loin de représenter une étude exhaustive d’un sujet trop vaste pour être circonscrit en quelques pages, les actes qui paraissent aujourd’hui sont autant d’imitations à pousser les portes entrouvertes et poursuivre le questionnement dans une recherche pluridisciplinaire particulièrement enrichissante. (Note de l'éditeur)
Civil or ecclesiastical clothing can be considered as a "total social fact". It expresses status and honour and distinguishes the wearer from the rest of the community. Questions of precedence are paramount, whether they are manifested in the choice of colours, the quality of fabrics, the place occupied in consular assemblies or religious ceremonies. Dressed in this way, the individual is no longer anonymous, but is the visible body of the power he represents. The attacks on these symbols also reveal the importance of the political status of costume. The care taken with liturgical and civil vestments, the attention to detail in clothing, the fate of used fabrics, all help to identify, from theory to practice, the importance of clothing as a representation, but also as an instrument and stake of power. The interest of the long term (13th-20th century) lies in the analysis of permanence and evolution, based on the study of normative texts and practices observed in the field, thanks to the abundance of sources. All these questions were the subject of reflection by the researchers at the colloquium organised in Albi on 19 and 20 October 2001. Far from representing an exhaustive study of a subject too vast to be circumscribed in a few pages, the proceedings which are appearing today are so many invitations to push open the doors and pursue the questioning in a particularly enriching multidisciplinary research. (Editor's note) |