Résumé :
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[..] Est-ce d'avoir voulu imiter le corps, effacer les différences entre le corps et l'art, que celui que Photius dit être « le plus grand des peintre de son temps » doit d'être mort ? Puisqu'en effet, selon le témoignage de Festus, « le peintre Zeuxis mourut d'un fou rire que lui donna son tableau La Vieille » : D'un côté, les tableaux célèbres, tels les raisins si réels qu'ils trompaient les pigeons, artifice avec quelques autres banales curiosités dont les portraits ressemblants jusqu'à la nausée valurent à Zeuxis et à ce type de curiosités d'être sortis de la sphère artistique par l'Esthétique de Hegel. Zeuxis a pourtant un envers dont Pline avertit d'une phrase sans explication : « Il peignit aussi des "monochromes en blanc" (monochromata ex albo) ». Le commentaire des savants se partage en deux hypothèses contraires : ce sont des dessins de couleurs sombres sur fond blanc ou ce sont des peintures blanches sur des surfaces sombres. Il conviendrait de commencer par s'arrêter devant l'énoncé "Fart au corps" - l'endroit pour silhouetter une question : quel art, quel corps, exactement, pour cet art au corps ? [...] (Note de l'éditeur)
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