Résumé :
|
La silhouette et son profil d’emblée visible sont devenus indices de bien-être possible, voire de conformité, autant qu’indices de troubles possibles, voire de danger. L’une et l’autre doivent être l’objet de surveillance intime. Ils doivent s’évaluer, se travailler. L’état de la silhouette est quasiment aujourd’hui une valeur : une présentation spécifique de soi. Ce mot « silhouette » pourtant, apparu dans les années 1760, longtemps cantonné à l’univers des dessinateurs, n’a pas toujours eu l’enjeu qu’il cristallise aujourd’hui.
|