Résumé :
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Il n’est d’individu que de chair ! Car l’identification de notre corps relève d’abord de la biologie. Inéluctablement, nous sommes insérés dans une anatomie et une physiologie qui suivent leur chemin propre. Et parfois, dans la douleur ou la maladie, nous refusons de nous y reconnaître, enfermés dans un dualisme où le corps se fait autre que soi. Mais le reste du temps, nous sommes immergés dans l’évidence du corps, la jouissance d’être soi qui n’est jamais la même d’une période à l’autre de la vie. Cette géographie du continent corporel n’échappe ni au temps ni à l’espace. D’une époque ou d’une culture à une autre, les valeurs qui lui sont associées se transforment, changent de valeur, se segmentent selon les conditions sociales, les appartenances de genre ou de génération. Cet ouvrage explore ainsi sous une forme pluridisciplinaire les représentations du gras, du surpoids ou de la minceur. Il s’interroge sur les lieux du corps fortement investis dans nos sociétés comme le visage ou les seins. Il questionne les ritualités intimes mises en oeuvre dans les salles de bain, les soins de beauté. Une exploration inattendue de nos représentations du corps et de ses usages.
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