Résumé :
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Né au Danemark, Eliasson travaille aujourd’hui à Berlin. Il reconstitue dans l’espace de la galerie les fragments d’une contrée lointaine et transforme en sculptures des sensations immatérielles ou des phénomènes invisibles. Les œuvres sereines et magnifiques d’Eliasson, inspirées par les thèmes de la nature, de la solitude et de l’introspection, ont été présentées dans les grandes manifestations internationales d’art contemporain, dont la Biennale de Venise en 1999. Dans son essai, la conservatrice Madeleine Grynsztejn étudie la démarche singulière d’un artiste qui mêle l’innovation technologique à son art. Le critique et conservateur Daniel Birnbaum s’entretient avec l’artiste de l’implantation des œuvres et de leur environnement immédiat, dans et à l’extérieur du musée. Dans Focus, le théoricien de l’architecture Michael Speaks se penche sur l’intervention d’Eliasson Green river (1998), qu’il compare au film tourné par Antonioni en 1964, Le Désert rouge. L’artiste a choisi un extrait de L’Évolution créatrice d’Henri Bergson (1907) qui traite de notre rapport subjectif et visuel à la nature, thème également central de son art. Les écrits d’Olafur Eliasson rassemblent un essai sur le plus banal des sujets, le temps qu’il fait, et une lettre ouverte intitulée « Chers tous », adressée à tous les spectateurs de ses œuvres sensuelles et sophistiquées.
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